Wednesday, October 17, 2012

Pedophile network and the horrible murders of children in France


Ce blog est destiné à étudier le cas précis d'un réseau pédophile actif dans le Var.
Il sera alimenté au fur-et-à-mesure des procédures judiciaires, et est destiné à protéger les enfants victimes de ce réseau ainsi que leurs parents protecteurs, actuellement persécutés.

Lundi 5 septembre 2011 1 05 /09 /Sep /2011 11:31
2-Les-reseaux-pedophiles-le-temoignage-choc-de-Re L'affaire dont nous allons parler sur ce blog a déjà été évoquée fin 2009 par une gendarme officiant dans le VAR. Le 30 novembre 2009, cette personne a rédigé un texte dans lequel elle explique que différentes affaires impliquant des réseaux pédophiles ont été couvertes dans le Var, autant par la gendarmerie que par la Justice.

 
Voici le texte de ce message, avec en gras les passages qui concernent notre affaire:
 
"Suite à l'appel à détecter les signaux de détresse nous avons le devoir de vous signaler qu'il existe dans la circonscription de mon unité du Var une affaire épouvantable où non seulement nous avons reçu des plaintes d’une femme, la concernant, mais aussi sa fille de 6 ans suspectée violée, puis sont violés à leur tour ses deux autres enfants de 4 et 6 ans. ET il y a beaucoup plus grave. Une amie gendarme m'a demandé de vous signaler un assassinat programmé, faute de signalements qui aboutissent, le premier datant de 2 ans, reçu par le procureur Girard de Draguignan .
Voici ce qui se passe Nous avons actuellement plusieurs affaires dites sensibles où quelques gendarmes gradés, plusieurs procureurs, Girard, Gauthier Arnouil ... et dit-on également des juges pour enfants de Draguignan et d'Aix, qui n'ont pas rempli leur mission publique mais détournent leur pouvoir dans leur propre intérêt qui est de protéger un réseau dont ils font partie. Ils couvrent également de réalisateurs et vendeurs de films qui commettent et couvrent des crimes. Quand il s’agit d’un particulier suspecté de violences sur enfant, nous sommes très sévères, par précaution, même s’il n’y a rien, Quand le suspect est membre du réseau, même et surtout s’il y a quelqechose de grave avec preuve, on le couvre ! les signalements sont au moins tus et cachés ou mis à la poubelle. Les documents et preuves se sont perdus !

D’après ce que je sais, des amis d'un père de trois enfants tournent avec le père des films d’assassinats d’enfants qu’ils appellent des « fêtes »Ils sont protégés par quelques collègues et des membres de tous  les corps constitués. Des professionnels d'activités éducatives et libérales sont directement impliqués  et protégés.
Nous avons des documents qui indiquent les endroits de notre circonscription où sont tournées ce qu’ils appellent des snuff. Si d’après Internet, il existe des tournages de faux meurtres, ceux décrits par des enfants en très bas age sont tellement inimaginables qu’ils ne peuvent pas être inventés surtout à leur age. Il y a de constants détournements de pouvoir ignorant les avis médicaux et les récits de meurtres racontés par les enfants. Nous avons saisi des dessins explicites faits par des acteurs enfants où, en plus des viols, d’autres enfants sont dits martyrisés, pleurent crient et sont tués pour de vrai.

Pour que les affaires n’éclatent pas, « Notre » protection nous est garantie par quelques procureurs et juges haut placés, jusqu’à Aix pour couvrir les décision d’appels, et jusqu’à la présidence de la République. Monsieur Sarkozy a été informé de ces crimes, notamment dans un cas, par 3 courrier (fax, LR/AR et Chronopost) avec 200 pages de pièces justificatives en décembre 2008 …, mais ces courriers ont été interceptés avant qu’il n’en prenne connaissance. Avec cette divulgation Internet, si elle lui parvient grâce à vous, acteur de Justice, lecteur, particulier ou journaliste, français ou étranger, le Président pourra enfin, avec  le grand public, en prendre connaissance. Ne pas le faire serait se rendre complice, alors que c’est bien moi qui dénonce, qui risque le plus.
Et il n’est pas impossible que je sois obligée de fuir. Transmettez ce document à un maximum de sites et de vos amis. Il en va de la vie d'innocents. c'est URGENT

Les quelques membres du réseau, que je connais, essaient de nous piéger et ils ont réussi pour un collègue "pas clair" chargé d’enquête. Celui-ci a été obligé d’établir son rapport de synthèse destiné à protéger un père et le réseau en accablant une maman apparemment parfaite, avec des transcriptions mensongères, notamment en détournant les propos écrits de l’analyse établie par un pédopsychiatre d’un hôpital marseillais. Je dois pour moi-même prendre des précautions. Ayant eu le malheur de dire que je trouvais anormal que la procureure refuse qu’il y ait une instruction avec tant d’éléments probants, j’ai été immédiatement suspectée dangereuse et  depuis je ne parle plus de cette affaire qui me ronge et que l’on sent prête à exploser, dramatiquement.

Si je peux me permettre un commentaire, c’est que si les film horribles de tortures et de meurtres d’enfants existent, il faut bien qu’ils soient tournés quelque part. Les éléments que nous avons saisis laissent à penser qu’ils sont bien tournés ici et dans la région ainsi qu’en Belgique. En ce qui concerne les protections, elles sont ici très efficaces et plusieurs meurtres ont été couverts dont 4 jeunes femmes violées et torturées le tout filmé, et nous devons nous taire. Une journaliste a fait partie du lot. Je ne peux pourtant pas imaginer que la protection criminelle atteigne tous les élus de la République. J’ose espérer que cette protection n’est couverte que par quelques membres des plus hautes instances de l’Etat. Pour prendre un exemple, Rachida Dati à l’époque ministre de la Justice, qui a répondu qu'une affaire concernait le tribunal local, est-elle véritablement au  courant du dossier concerné par le courrier qu’elle aurait signé ? D’après ce que j’ai entendu, le dossier-courrier  reçu par les services de la ministre de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie a été intercepté avant qu’elle n’en prenne connaissance, comme cela aurait été le cas pour Monsieur le Président de la République.Bien que les intéressés s’en soient fait une gloire il y a un an environ, je me demande si c’est vrai ou si c’est faux.

Les preuves des forfaitures caractérisées existent. Elles sont issues de déclarations d’enfants et d’analyses pédopsychiatriques qui nous ont été transmises. Les dossiers renferment les preuves des mensonges qui sont toujours examinables tant qu’ils n’ont pas disparus, rédigés par des collègues chargés de l’enquête depuis son début jusqu’au rapport final de synthèse qui est destiné à l’élimination des gêneurs, membres des familles et témoins. Nous possédons des déclarations filmées des enfants qui sont écartées alors qu’elles nous ont été transmises. Nous possédons des dessins des enfants, certains très explicites comme celui d’un enfant de 3ans1/2 de « monsieurs et de madames » tout nus, messieurs avec zizis en érection éjaculant dans la bouche de la madame nommément désignée comme est nommément désigné l’éjaculateur, zizis qu’on leur met ensuite «dans la bouche et dans les fesses » ceci pour ne parler que du moins horrible.

Si les non-respects de procédure pourtant constatables seront toujours camouflés, si les malversations indubitables ne peuvent pas être divulguées, s’il y a avec « notre » concours participation à l’incroyable horreur,
c’est parce que certains « membres » font effacer toutes les preuves, comme ce fut le cas pour le déterrement et l’enlèvement de cadavres d’enfants tués, de l’endroit signalé par des enfants. Si les assassinats de 2 jeunes filles pourtant signalés par des policiers, n'ont pas paru dans les journaux, c'est sur odre du procureur. On croit rêver...
Il ne peut en principe pas y avoir de fuites car tous les intervenants sont impliqués comme on a voulu m’impliquer. Un « collègue » qui a été piégé m’a dit qu’il a été sans doute été drogué avant de participer à une « fête ». Lors de cette « fête » un film est apparu sur l’écran la télévision. Il s’agissait de viols, de tortures et de meurtres de jeunes filles. Il était absorbé par l’horreur pendant que derrière lui, des ébats sexuels qui ne le choquaient pas avaient lieu. Des convives filmaient tout çà et lui même a été filmé. On lui a fait comprendre qu’il n’y avait aucun risque puisqu’il connaissait bien un de ses « supérieurs » présent. A la fin de la soirée quelques habitués avaient en souvenir le film de la soirée et d'autres vendus chers mais aussi achetables avec des services à rendre là où l’on est. Seuls les acteurs des films pourraient les avoir pas cher.
D’après les propositions qui lui ont été faites, certains individus font un commerce lucratif en tournant eux-mêmes des films, en décor naturel, et les vendent aux membres du réseau. Nous avons saisi plusieurs films avec des acteurs qui sont des enfants d’une école de la circonscription. Ces films ne figurent pas dans les pièces saisies car d'après ce que j'ai compris, quiconque a les preuves est obligatoirement participant d’une façon ou d’une autre. Si une preuve est divulguée, ce ne peut pas être par la presse qui est aussi muselée car elle n’a pas le droit de signaler une anomalie sans l’aval de la gendarmerie ou de la justice. J’ai cru comprendre que tous les postes importants sont tenus par des membres du ou des réseaux. Si par mégarde un intrus porte plainte, il est enfermé pour cause de folie reconnue telle par des psychiatres de renom. Si ça se passe mal, j’ai compris qu’il y a exécution immédiate.
 
Mon témoignage est vrai et les acteurs sont connus. Je lance ce message comme on lance une bouteille à la mer parce que c'est ignoble et aussi je sens ma vie en danger. C’est pour cela que j’ai choisi Internet. J’écris ce message pour informer le grand-public car je ne vois pas d’autre moyen pour éviter les meurtres programmés et peut-être le mien car, après avoir fait confiance à un collègue amoureux de moi, heureusement avec prudence en jouant à l’ingénue, il m’a raconté ces choses qui pourtant semblent le perturber et il attend ma réponse ! je ne puis être sure de personne.
En dehors de notre circonscription, le procureur de Nice Monsieur Montgolfier aurait fait recevoir des plaintes concernant un médecin disant connaître les viols et assassinats. Ce médecin complice apparent semble obligé de couvrir le réseau avec de faux examens et des faux témoignages exploités par les juges des enfants et le procureur. Il y aurait aussi des plaintes signalant les malversations de membres de services de sauvegarde de l’enfance participant aux viols d’après des enfants.
Ici, deux mamans qui ont porté plainte ont été déclarées folles et sont actuellement internées. Une maman se serait suicidée. Une autre, toujours internée et soignée serait devenue folle. Le « compte » d’une autre doit être réglé avant le 10 décembre. Les affaires et les plaintes détournées concernent les mêmes officiers de police que ceux concernés dans la plainte au procureur Mongolfier ! Voilà pourquoi j’élargis le secteur…, sans ma photo avant l’explosion.
J’ai autre chose à déclarer, le réseau est lié à deux affaires ayant fait scandale, sans suite pour les chefs du réseau, dont une en Belgique, qui viennent en grande pompe à Saint Tropez, ce qui fait bien rire ici. Dernière info Mon collègue amoureux va très mal. Il y a une histoire de contrat sur un père violeur et des faux commanditaires ! Il y a une fête prévue pour ça il n'aurait rien à craindre ! son chef aurait peur ? difficile de savoir..."

 
Mardi 25 octobre 2011 2 25 /10 /Oct /2011 14:14
 
 
Que feriez-vous si d’un coup, toutes vos illusions s’écroulaient ? 
Si vous étiez une mère qui apprend un jour de la bouche de ses enfants que « papa a mis son zizi » dans leurs fesses, dans leur bouche ? Et que le père n’était pas le seul à abuser des petits… Qu’à force de les interroger, longuement, difficilement, vous appreniez qu’ils ont aussi vu des meurtres d’enfants, et qu’ils ont été forcés d’y participer ? 
Si, quand vous tentez de dénoncer ces faits, vous vous retrouviez face à des murs dressés par la Justice, par les enquêteurs, par ceux-là même qui sont censés encadrer et protéger vos enfants ?
 
Que feriez-vous ? sriimg20040831_5183669_0.jpg
C’est ce qui arrive aujourd’hui à de nombreuses mères, et parfois à des pères, à travers la France, de Toulon à Outreau, d’Angers à Annecy.
Reprenons rapidement l’histoire kafkaïenne de l’une d’entre elles.
Séparée du père de ses enfants qu’on appellera Léon, après des années d’humiliations et de harcèlement, Sarah, la mère, avait la garde principale de ses trois enfants, âgés de trois à six ans. Le père « oublie » parfois de payer la pension, continue à insulter la mère, tente de la violer…  Les plaintes de Sarah n’ont jamais de suite.
Et tout s’est écroulé quand, un soir d’octobre 2007, ses enfants rentrent hagards de chez leur père. Sarah finit par découvrir que Denis (pseudonyme), un ami du père qui travaille à la mairie locale, a embrassé sa fille sur la bouche, puis a mis son sexe dans sa bouche. Elle dépose plainte. Rien ne se passe.
Sarah apprend plus tard que ce sont ses trois enfants qui sont violés par Denis, mais aussi par leur père et par d’autres adultes présents, y compris des femmes. Que tout cela est filmé, et que les enfants sont menacés de mort au cas où ils parleraient.
Des mois plus tard, à force d’interroger ses trois enfants, à force d’insister pour qu’ils disent ce dont ils ont le plus peur, les trois petits racontent qu’ils ont assisté à des meurtres d’enfants, « un petit garçon » d’abord, puis « une petite fille », puis trois enfants ensemble, pendus à une branche et dépecés. Ils expliquent qu’on leur a aussi demandé de tuer. Au total, les enfants parlent de seize meurtres d’enfants dans ce même village du Var, en moins d’un an.
Sarah apprend qu’un éducateur chargé d’une mesure d’aide en milieu ouvert lors de ses visites chez le père (puisque Sarah a fini par perdre le droit d’héberger ses enfants), ami du père, a emmené sa fille Marie dans les bois, au moins deux fois. Les enfants décrivent d’autres scènes de meurtres épouvantables, auxquelles ont assisté deux de leurs enseignantes du primaire, le fameux Denis, leur père, l’éducateur, la mère d’un petit voisin, une autre dame, des copains du père, une psychologue mandatée par le juge des enfants… Et tout était filmé, évidemment, car les snuff movies se revendent cher, surtout s’il s’agit d‘une production originale. Le père filmait (d’ailleurs il a montré le film à ses enfants), d’autres prenaient des photos, d’autres avaient des jumelles pour ne rien manquer de la chasse.
Pour vérifier cela, Sarah et ses parents tentent d’amener les enfants sur les lieux d’un des meurtres, mais ils se sont mis à pleurer et à crier si violemment qu’il a été impossible de continuer le chemin. Une autre fois, en passant près d’un des lieux de crime, à quelques kilomètres de chez eux, les deux garçons de Sarah s’exclament en chœur « c’est par là qu’ils ont enterré la petite fille !».
Quand leur mère leur demande d’expliquer un dessin fait par le plus petit de la fratrie, un dessin qui représente un arbre avec des enfants pendus aux branches, les enfants racontent en détail les meurtres de deux petites filles et d’un petit garçon. Les enfants, après avoir été violés, après qu’on leur ait coupé les mains, « ils criaient très, très fort et appelaient leur maman », précise le petit Thomas, ont été attachés nus à l’arbre par les poignets.
Les adultes ont ensuite ordonné aux petits de tuer chacun un enfant, avec un couteau ou une paire de ciseaux. « On a commencé par le petit garçon, et après c’est moi et après c’est Marie », raconte Hubert (pseudonyme). Les adultes ont ensuite coupé les corps des enfants en morceaux, enlevé la chair de leurs trois victimes, et en ont mangé une partie, imposant aux enfants de faire de même, mettant le reste au congélateur. Les yeux des petites victimes ont été mis à part et servis cuits dans une assiette. Les enfants de Sarah ont ensuite été obligés de les manger. Idem avec la cervelle d’une des petites filles, à qui on avait ouvert le crâne devant les enfants. A ce stade, n’importe quel esprit humain normal se dit que ce sont des histoires, mais ce n’est hélas pas le cas. Les trois enfants décrivent la même scène, avec les mêmes difficultés pour raconter le fil des évènements. Parce qu’ils ont très peur, qu’on leur a dit de se taire, et qu’ils l’ont très bien compris. « C’était vraiment très méchant, il faut qu’ils aillent en prison », ont ajouté les enfants.
Dans un monde normal, les gendarmes, informés de ces allégations, auraient enquêté. La Justice aurait réagi et condamné les tortionnaires. Mais, pas dans notre affaire. Ni dans aucune autre affaire du même genre. Par exemple, après avoir signalé le triple meurtre d’enfants, ainsi que le lieu exact où les corps ont été enterrés, quelle ne fut pas la surprise de la famille en constatant qu’une pelle mécanique était sur place, et avait probablement déterré les corps avant même que les gendarmes ne se déplacent.
 

QUAND RIEN NE BOUGE

Dès que Sarah suspecte le viol de sa fille, elle se rend chez le médecin de famille, qu’on appellera Mme Trafalgar, le 8 octobre 2007. Les trois enfants reçoivent 21 jours d’arrêt. Elle emmène aussi Marie et ses frères voir une psychologue, qui détecte le viol par voie orale et anale, et enjoint Sarah de porter plainte. C’est ce qu’elle fait immédiatement, et porte plainte à la gendarmerie de St-Tropez pour le viol de sa fille par Denis. Celle-ci sera classée sans suite deux semaines plus tard.
A la fin de ses obligations pour l’enquête, Sarah, qui a la garde de ses enfants, prévient néanmoins le procureur qu’elle part à Disneyland avec eux, et lui laisse ses coordonnées téléphoniques. Elle s’arrête en chemin avec les enfants pour dormir, et onze gendarmes débarquent pour prendre les enfants, selon un ordre du Procureur. Sarah ne les reverra plus pendant trois mois, et n’aura aucune nouvelle d’eux pendant trois semaines.
Les enfants sont placés dans un foyer, Marie est séparée de ses frères. Le 22 octobre, alors qu’elle n’a jamais reçu sa convocation au tribunal, une audience du juge des enfants a lieu en la seule présence du père. Les enfants sont maintenus en foyer. La convocation a été envoyée au numéro 22 de la rue, chez des amis du père, au lieu du numéro 28, ce qui arrivera encore pour l’audience suivante. A la nouvelle audience du 30 octobre, toujours pas convoquée, Sarah perd la garde de ses 3 enfants au profit du père.
Elle devra attendre deux mois pour obtenir un droit de visite et d’hébergement… un week-end sur deux.
Toutes les réponses judiciaires aux plaintes de Sarah iront dans le sens inverse de ce qui aurait dû être. Tout dans ce dossier va à l’encontre de la logique la plus élémentaire.
Sarah, sa mère et le compagnon de sa mère, qui se battent ensemble, sont alors accusés d’aliénation et de manipulation des enfants. D’après une lettre du médecin de famille, Mme Trafalgar, au juge des enfants qui traite le dossier, la famille serait en fait une secte, adoratrice de la vierge, dont le gourou ne serait autre que le compagnon de la grand-mère des enfants qui avait parlé des deux premiers meurtres d’enfants à Mme Trafalgar.
Aucun élément ne venant étayer la thèse de la secte, les trois se retrouvent alors accusés de dénonciation mensongère et calomnieuse à l’encontre du père des enfants, pour avoir signalé les meurtres et les viols à la police. Sarah et ses parents risquent quand même cinq ans de prison, et attendent un procès qui pourrait avoir lieu dans les semaines à venir.
Tout ceci n’est qu’un aperçu rapide de leur histoire.
Mais, il faut savoir que Mme Trafalgar a clairement dit au père des enfants venu consulter avec Thomas que la famille est « au courant de tout ». Elle demande même au petit garçon si c’est lui, « petit con », qui a parlé à sa mère. Le père a aussi parmi ses relations quelques gendarmes du coin. Le juge des enfants B. qui a traité le dossier de Sarah, fait des conférences pour une association de Draguignan qui s’occupe de former les professionnels de l’enfance, où travaille aussi l’éducateur chargé de la mesure d’aide en milieu ouvert, présent lors des meurtres. L’une des conférences à laquelle le juge B. a contribué récemment avait pour thème le syndrome d’aliénation parentale. Certains psychologues et médecins n’hésitent pas à faire des rapports pour le moins ambigus, où les violences subies par les enfants sont minimisées, voire niées. Enfin, les signalements de mauvais traitements ne portent jamais leurs fruits, que ce soit à l’école, devant les juges ou à la gendarmerie.
Dans cette affaire comme dans beaucoup d’autres, on marche littéralement sur la tête, comme s’il n’y avait aucune logique, aucune volonté d’aider les enfants à s’en sortir.
Ils en auraient pourtant bien besoin, séparés les uns des autres, la mère ne pouvant voir ses enfants que trop rarement au point rencontre, n’ayant aucune nouvelle d’eux entre deux visites.
 
 
Dans ce texte tous les noms ont été remplacés, et les lieux ne sont pas cités précisément, parce que l’affaire est en cours. Mais, s’il devait arriver quelque chose aux enfants, à leur mère, ou à quiconque tente de leur venir en aide, nous n’hésiterions pas une seconde à tout rendre public, afin de protéger ceux qui peuvent encore l’être.


 

Mardi 25 octobre 2011
2 25 /10 /Oct /2011 14:14
 
 
Que feriez-vous si d’un coup, toutes vos illusions s’écroulaient ? 
Si vous étiez une mère qui apprend un jour de la bouche de ses enfants que « papa a mis son zizi » dans leurs fesses, dans leur bouche ? Et que le père n’était pas le seul à abuser des petits… Qu’à force de les interroger, longuement, difficilement, vous appreniez qu’ils ont aussi vu des meurtres d’enfants, et qu’ils ont été forcés d’y participer ? 
Si, quand vous tentez de dénoncer ces faits, vous vous retrouviez face à des murs dressés par la Justice, par les enquêteurs, par ceux-là même qui sont censés encadrer et protéger vos enfants ?
 
Que feriez-vous ? sriimg20040831_5183669_0.jpg
C’est ce qui arrive aujourd’hui à de nombreuses mères, et parfois à des pères, à travers la France, de Toulon à Outreau, d’Angers à Annecy.
Reprenons rapidement l’histoire kafkaïenne de l’une d’entre elles.
Séparée du père de ses enfants qu’on appellera Léon, après des années d’humiliations et de harcèlement, Sarah, la mère, avait la garde principale de ses trois enfants, âgés de trois à six ans. Le père « oublie » parfois de payer la pension, continue à insulter la mère, tente de la violer…  Les plaintes de Sarah n’ont jamais de suite.
Et tout s’est écroulé quand, un soir d’octobre 2007, ses enfants rentrent hagards de chez leur père. Sarah finit par découvrir que Denis (pseudonyme), un ami du père qui travaille à la mairie locale, a embrassé sa fille sur la bouche, puis a mis son sexe dans sa bouche. Elle dépose plainte. Rien ne se passe.
Sarah apprend plus tard que ce sont ses trois enfants qui sont violés par Denis, mais aussi par leur père et par d’autres adultes présents, y compris des femmes. Que tout cela est filmé, et que les enfants sont menacés de mort au cas où ils parleraient.
Des mois plus tard, à force d’interroger ses trois enfants, à force d’insister pour qu’ils disent ce dont ils ont le plus peur, les trois petits racontent qu’ils ont assisté à des meurtres d’enfants, « un petit garçon » d’abord, puis « une petite fille », puis trois enfants ensemble, pendus à une branche et dépecés. Ils expliquent qu’on leur a aussi demandé de tuer. Au total, les enfants parlent de seize meurtres d’enfants dans ce même village du Var, en moins d’un an.
Sarah apprend qu’un éducateur chargé d’une mesure d’aide en milieu ouvert lors de ses visites chez le père (puisque Sarah a fini par perdre le droit d’héberger ses enfants), ami du père, a emmené sa fille Marie dans les bois, au moins deux fois. Les enfants décrivent d’autres scènes de meurtres épouvantables, auxquelles ont assisté deux de leurs enseignantes du primaire, le fameux Denis, leur père, l’éducateur, la mère d’un petit voisin, une autre dame, des copains du père, une psychologue mandatée par le juge des enfants… Et tout était filmé, évidemment, car les snuff movies se revendent cher, surtout s’il s’agit d‘une production originale. Le père filmait (d’ailleurs il a montré le film à ses enfants), d’autres prenaient des photos, d’autres avaient des jumelles pour ne rien manquer de la chasse.
Pour vérifier cela, Sarah et ses parents tentent d’amener les enfants sur les lieux d’un des meurtres, mais ils se sont mis à pleurer et à crier si violemment qu’il a été impossible de continuer le chemin. Une autre fois, en passant près d’un des lieux de crime, à quelques kilomètres de chez eux, les deux garçons de Sarah s’exclament en chœur « c’est par là qu’ils ont enterré la petite fille !».
Quand leur mère leur demande d’expliquer un dessin fait par le plus petit de la fratrie, un dessin qui représente un arbre avec des enfants pendus aux branches, les enfants racontent en détail les meurtres de deux petites filles et d’un petit garçon. Les enfants, après avoir été violés, après qu’on leur ait coupé les mains, « ils criaient très, très fort et appelaient leur maman », précise le petit Thomas, ont été attachés nus à l’arbre par les poignets.
Les adultes ont ensuite ordonné aux petits de tuer chacun un enfant, avec un couteau ou une paire de ciseaux. « On a commencé par le petit garçon, et après c’est moi et après c’est Marie », raconte Hubert (pseudonyme). Les adultes ont ensuite coupé les corps des enfants en morceaux, enlevé la chair de leurs trois victimes, et en ont mangé une partie, imposant aux enfants de faire de même, mettant le reste au congélateur. Les yeux des petites victimes ont été mis à part et servis cuits dans une assiette. Les enfants de Sarah ont ensuite été obligés de les manger. Idem avec la cervelle d’une des petites filles, à qui on avait ouvert le crâne devant les enfants. A ce stade, n’importe quel esprit humain normal se dit que ce sont des histoires, mais ce n’est hélas pas le cas. Les trois enfants décrivent la même scène, avec les mêmes difficultés pour raconter le fil des évènements. Parce qu’ils ont très peur, qu’on leur a dit de se taire, et qu’ils l’ont très bien compris. « C’était vraiment très méchant, il faut qu’ils aillent en prison », ont ajouté les enfants.
Dans un monde normal, les gendarmes, informés de ces allégations, auraient enquêté. La Justice aurait réagi et condamné les tortionnaires. Mais, pas dans notre affaire. Ni dans aucune autre affaire du même genre. Par exemple, après avoir signalé le triple meurtre d’enfants, ainsi que le lieu exact où les corps ont été enterrés, quelle ne fut pas la surprise de la famille en constatant qu’une pelle mécanique était sur place, et avait probablement déterré les corps avant même que les gendarmes ne se déplacent.
 

Outreau-le-magistrat-au-coeur-de-la-polemique-sur-les-soire.jpg QUAND RIEN NE BOUGE

Dès que Sarah suspecte le viol de sa fille, elle se rend chez le médecin de famille, qu’on appellera Mme Trafalgar, le 8 octobre 2007. Les trois enfants reçoivent 21 jours d’arrêt. Elle emmène aussi Marie et ses frères voir une psychologue, qui détecte le viol par voie orale et anale, et enjoint Sarah de porter plainte. C’est ce qu’elle fait immédiatement, et porte plainte à la gendarmerie de St-Tropez pour le viol de sa fille par Denis. Celle-ci sera classée sans suite deux semaines plus tard.
A la fin de ses obligations pour l’enquête, Sarah, qui a la garde de ses enfants, prévient néanmoins le procureur qu’elle part à Disneyland avec eux, et lui laisse ses coordonnées téléphoniques. Elle s’arrête en chemin avec les enfants pour dormir, et onze gendarmes débarquent pour prendre les enfants, selon un ordre du Procureur. Sarah ne les reverra plus pendant trois mois, et n’aura aucune nouvelle d’eux pendant trois semaines.
Les enfants sont placés dans un foyer, Marie est séparée de ses frères. Le 22 octobre, alors qu’elle n’a jamais reçu sa convocation au tribunal, une audience du juge des enfants a lieu en la seule présence du père. Les enfants sont maintenus en foyer. La convocation a été envoyée au numéro 22 de la rue, chez des amis du père, au lieu du numéro 28, ce qui arrivera encore pour l’audience suivante. A la nouvelle audience du 30 octobre, toujours pas convoquée, Sarah perd la garde de ses 3 enfants au profit du père.
Elle devra attendre deux mois pour obtenir un droit de visite et d’hébergement… un week-end sur deux.
Toutes les réponses judiciaires aux plaintes de Sarah iront dans le sens inverse de ce qui aurait dû être. Tout dans ce dossier va à l’encontre de la logique la plus élémentaire.
Sarah, sa mère et le compagnon de sa mère, qui se battent ensemble, sont alors accusés d’aliénation et de manipulation des enfants. D’après une lettre du médecin de famille, Mme Trafalgar, au juge des enfants qui traite le dossier, la famille serait en fait une secte, adoratrice de la vierge, dont le gourou ne serait autre que le compagnon de la grand-mère des enfants qui avait parlé des deux premiers meurtres d’enfants à Mme Trafalgar.
Aucun élément ne venant étayer la thèse de la secte, les trois se retrouvent alors accusés de dénonciation mensongère et calomnieuse à l’encontre du père des enfants, pour avoir signalé les meurtres et les viols à la police. Sarah et ses parents risquent quand même cinq ans de prison, et attendent un procès qui pourrait avoir lieu dans les semaines à venir.
Tout ceci n’est qu’un aperçu rapide de leur histoire.
Mais, il faut savoir que Mme Trafalgar a clairement dit au père des enfants venu consulter avec Thomas que la famille est « au courant de tout ». Elle demande même au petit garçon si c’est lui, « petit con », qui a parlé à sa mère. Le père a aussi parmi ses relations quelques gendarmes du coin. Le juge des enfants B. qui a traité le dossier de Sarah, fait des conférences pour une association de Draguignan qui s’occupe de former les professionnels de l’enfance, où travaille aussi l’éducateur chargé de la mesure d’aide en milieu ouvert, présent lors des meurtres. L’une des conférences à laquelle le juge B. a contribué récemment avait pour thème le syndrome d’aliénation parentale. Certains psychologues et médecins n’hésitent pas à faire des rapports pour le moins ambigus, où les violences subies par les enfants sont minimisées, voire niées. Enfin, les signalements de mauvais traitements ne portent jamais leurs fruits, que ce soit à l’école, devant les juges ou à la gendarmerie.
Dans cette affaire comme dans beaucoup d’autres, on marche littéralement sur la tête, comme s’il n’y avait aucune logique, aucune volonté d’aider les enfants à s’en sortir.
Ils en auraient pourtant bien besoin, séparés les uns des autres, la mère ne pouvant voir ses enfants que trop rarement au point rencontre, n’ayant aucune nouvelle d’eux entre deux visites.
  Dans ce texte tous les noms ont été remplacés, et les lieux ne sont pas cités précisément, parce que l’affaire est en cours. Mais, s’il devait arriver quelque chose aux enfants, à leur mère, ou à quiconque tente de leur venir en aide, nous n’hésiterions pas une seconde à tout rendre public, afin de protéger ceux qui peuvent encore l’être.

Mercredi 23 novembre 2011 3 23 /11 /Nov /2011 09:41
Voici un dessin de Thomas, réalisé sur un tableau veleda le 4 mars 2009, lors d'un week-end passé chez sa mère en compagnie de son frère et de sa soeur. Il explique que les trois ronds rouges sont trois enfants qu'ils ont tués, mis tout nus, et suspendu à une branche par les poignets. Au milieu il y avait un petit garçon, entouré de deux petites filles. Il a colorié les enfants en rouge, pour montrer le ventre ouvert, plein de sang.

D'après le récit de Thomas, Marie et Hugues, les trois petites victimes oIMG_9077---Copie-1-.JPGnt été dépecées, et en partie mangées. On a obligé les enfants de Sarah à manger un oeil des enfants, et Marie à manger un morceau de cervelle de la petite fille. Thomas précise en outre que la dame à gauche, c'est Nathalie V. (pseudonyme), qui habite à proximité de chez leur père.
 
Thomas a expliqué ce qu'il dessinait, puis son frère et sa soeur ont commenté à leur tour le dessin de leur frère. C'est ainsi que Sarah a appris ce qui s'est passé ce jour-là.

Jeudi 5 avril 2012 4 05 /04 /Avr /2012 09:53
1.      Deuxième claque

Deux jours plus tard, les enfants sont chez leur mère, et ils parlent, par bribes, d’abus sexuels commis par leur père et ses copains. Ils ne veulent pas en parler, il faut que Sarah, John et Beatrice prétextent qu’ils ne doivent pas mentir au père Noël parce qu’il sait tout. C’est ainsi qu’ils apprennent que Marie n’est pas la seule victime, et qu’elle et ses frères sont violés quotidiennement ou presque par leur père depuis le mois d’août 2007.
Pourtant, ils n’avaient rien dit avant, ou si peu. En interrogeant ses enfants ce jour-là, Sarah se rend compte qu’elle est passée à côté de l’essentiel. C’était d’autant plus facile qu’elle ne voit les enfants que rarement, quatre jours par mois lorsqu’elle en a la garde.
 
En interrogeant ses enfants, Sarah apprend que que l’éducateur chargé de l’AEMO de l’ADSEA du Var, M. Heineken, a été présent à deux reprises lors de viols des enfants, qui se produisaient tous les mercredis après-midi chez Denis, qui habite pas très loin de chez leur père. Sarah interroge ses enfants séparément et c’est le plus jeune, Thomas, qui parle le premier.
 
En substance, il explique que Denis a montré son sexe. Ils ont bu l’apéro, puis Denis l’a mis tout nu, et les adultes ont montré son sexe aux autres. Hugues et Marie n’étaient pas là. Il dit que Denis a d’abord embrassé son sexe, et que d’autres fois il a mis son sexe dans sa bouche, de même que dans la bouche de Hugues et Marie. Thomas dit que Denis a pris des photos quand il était tout nu, qu’il y avait trois autres enfants de son âge, venus avec leurs pères, qu’ils ont pris en photo également. Il dit que les papas ont secoué le zizi, les madames ont secoué le zizi des enfants et embrassaient le zizi.  Son père aussi a mis son sexe dans sa bouche. Il a vu la maman d’une de ses copines de classe chez Denis, ainsi que sa copine J.
 
Thomas explique encore que son père met son zizi dans sa bouche tous les matins avant l’école, que quelque fois il sort du pipi, mais là il ne le met pas dans sa bouche. Et que son père prend des photos de eux trois, et qu’il leur met des « épines » dans les fesses. Il dit encore qu’il a peur de M. Heineken, et qu’il a parlé avec lui des actions que tente de mener Sarah. Thomas précise qu’ils n’ont rien dit à Mme Vignoble, puis avant d’arrêter il ajoute que leur père touche leur zizi à tous les trois le matin, que Denis demande à Marie de se frotter le zizi, et que le mercredi ils vont chez Denis pour faire ça.
 
Hugues est questionné par sa mère et ses grands-parents après son frère. Il raconte que le mercredi ils vont chez Denis en présence de sa femme, et  que d’autres hommes et femmes arrivent ensuite pour entamer des jeux sexuels en présence des enfants et avec les enfants, le tout filmé et photographié, y compris par leur père et Denis. Il dit les-trois-singes-.jpg que Denis et leur père leur mettent des petites épines dans les fesses, et précise que ça fait très mal mais qu’ils ne saignent pas. Ils mettent leur zizi dans leur bouche le matin, leur père, Denis et deux autres hommes. La femme de Denis était là, ainsi que la mère d’un enfant également présent, par ailleurs enceinte.
 
Il dit, tout comme Thomas, que Monsieur Heineken est venu deux fois et a mis son zizi dans leur bouche à tous les trois, en disant bien de ne pas le dire à leur mère.  
Marc aurait répété ces actes chez ses propres parents, qui n’ont rien dit, précise le petit. Il explique ensuite que ça va loin dans la gorge mais qu’il pouvait un tout peu respirer mais ça lui faisait mal à la gorge. Que, quand ça arrive, il est triste à l’école. Qu’il y pense souvent à l’école et qu’il n’arrive pas à se l’enlever de la tête. Il dit qu’il ne faut rien dire parce que les maîtresses se fâcheraient, et que leur père rigole avec M. Heineken et Mme Vignoble.

Marie quant à elle, semble avoir toujours un gros blocage quand il s’agit d’évoquer ces actes. Elle finit quand-même par confirmer le rituel des fellations du matin, avant l’école, de même que les viols en réunion du mercredi après midi, après qu’ils aient mangé chez Denis. Elle dit que tout cela est pris en photo par les adultes, et que son père lui a dit de se taire :« Papa a pris en photo Monsieur Heineken qui embrassait le zizi de Hugues et de Thomas. On va manger chez Denis. On arrive avant midi et c’est après, quand les messieurs et les madames sont arrivés qu’on va dans la chambre. On déshabille Thomas le premier, après Hugues et après moi. Les messieurs et les dames prennent des photos. »

La famille apprend donc ce jour-là  que les enfants sont violés en réunion, par des hommes et des femmes, que le mercredi, les viols se déroulent chez Denis, que le tout est filmé et pris en photo, que Heinekein a participé, ainsi que Denis, sa femme et leur père, avec d’autres personnes, que d’autres enfants sont présents, que les adultes ont régulièrement dit aux enfants de ne pas parler de tout cela, que les adultes dissimulent leurs noms, et que les enfants vont très mal.
A ce stade, on se dit que la justice va au moins mener des investigations sérieuses à ce sujet, ou au moins, dans le doute, protéger les enfants. On va voir que les choses ne se passent pas de cette manière, loin de là. Parallèlement, les témoignages des enfants plongent encore un peu plus Sarah dans l’horreur. Au lieu d’examiner les accusations et de regarder de plus près si le père a bien des agissements pédophiles avec ses amis, on se focalise sur Sarah, sur le fait de savoir si elle est excitée ou pas, si elle harcèle le père et si elle est une bonne mère.
 
Le 10 novembre, Sarah décide d’emmener Marie chez le pédiatre, et se rend chez le Dr Carton, qui avait été nommé par la gendarmerie pour examiner la petite en octobre 2007. Celui-ci relève « une dilatation du canal anal ».
Le 23 novembre, les enfants disent à leur mère que Marc les menace tous les jours de les tuer ainsi que leur mère s’ils parlaient, de même que Denis quand il est là. Sarah a enregistré les propos de ses enfants, soit quatre heures de vidéo. 
 
 
Le dimanche 30 novembre 2008, c’est le 1er meurtre d’enfant.
Il s’agit d’un garçon de 4 ou 5 ans, tué sur la route de la Mort du Luc, dans le Var. Etaient présents six hommes dont le père des enfants et Denis.
Le père a filmé les faits. Les enfants ont expliqué que les adultes ont laissé courir l’enfant avant de l’attraper avec une corde.
Ce même dimanche, deux amis de Sarah faisaient le guet à la sortie du chemin qui mène à la maison de Marc. Quand la grêle a cessé, vers 12h 50, ils ont vu Marc partir en voiture, suivi de 3 ou 4 autres véhicules, des 4x4.
Ils ont pris la route de la Mort du Luc et se sont arrêtés à côté d’un cabanon, style container frigorifique.
 
 
En récupérant les enfants le vendredi après l’école, Sarah constate qu’ils sont très pâles, le regard vide, presque amorphes.  Hugues fait un dessin qu’il explique : il a dessiné une maison  sur des roues, et il y a du sang partout, il faut absolument partir. Il y a Jésus dont on a coupé la tête…
 
Choquée, Sarah décide de filmer l’entretien avec ses enfants, à nouveau chacun son tour.
 
Elle, sa mère et John apprennent que le 30 novembre, un jour où il tombait des grêlons, les enfants ont été amenés dans un cabanon dans la forêt, par leur père et d’autres hommes. Après avoir été violés comme à chaque fois après le repas, par fellations et sodomies pendant que des photos étaient prises, tout le monde est parti en forêt. Ils y rencontrent un autre petit garçon d’environ 4/5 ans, qui arrive et qu’on leur présente comme étant un enfant des rues. Ils expliquent que le petit garçon a été attrapé au lasso, qu’il « appelait sa maman et disait qu’il ne voulait pas se faire tuer », pendant que les adultes se moquaient de lui en lui disant qu’il pleurait « comme un bébé ». C’est Denis qui lui a coupé un pied puis l’autre et l’a égorgé. Leur père filmait. Aucun adulte n’était cagoulé, car les enfants ont reconnu tout le monde. Leur père a fait un grand trou pendant qu’un autre filmait, et le corps du petit garçon a été enterré.
 
Les adultes ont de nouveau violé les enfants et leur père leur a dit que leur mère n’en avait rien à faire d’eux, et Heineken leur a dit qu’ils ne resteront pas avec leur mère et qu’ils ne la reverront plus. Le père a ensuite montré plusieurs fois le film de cette séance de torture aux enfants. 
Face au mal-être de ses enfants Sarah a pris un rendez-vous chez le Dr Trafalgar pour le lundi après l’école. Marc se rend donc chez le Dr Trafalgar avec les trois enfants. Marie a dit ensuite à sa mère qu’elle a entendu leur médecin de famille dire à son père « je suis avec vous », et depuis elle ne veut plus mettre les pieds chez ce médecin.
 
Sarah écrit une nouvelle fois à Sarko, qui ne lui répond pas. Cependant, la lettre de Sarah a été renvoyée au Procureur de Draguignan, qui a fait diligenter une enquête ayant abouti à la mise en garde-à-vue de Sarah, de sa mère et de John durant 36 heures, les 16 et 17 juin 2009, étant accusés de dénonciation calomnieuse à l’encontre de Marc, dans sa lettre au Président de la République.  
 
Le 17 janvier 2009 : 2e meurtre d’enfant.
Il s’agit d’une petite fille de 4 ou 5 ans, blonde aux yeux bleus.
Les faits se déroulent chez le propriétaire d’une grande villa construite par Marc, que nous appellerons Zébulon, en présence de cinq hommes, dont Marc et Denis, et cinq femmes dont Mme Vignoble
 
 
Le 25 janvier Hugues raconte les faits du 17 janvier. Il dit que ça s’est passé dans une grande villa que les enfants ont ensuite désignée à Sarah quand ils sont passés à côté. 
Ce jour-là, raconte le petit, six hommes étaient présents, dont Denis et leur père, ainsi que six femmes dont la femme de Denis. Comme d’habitude, les adultes ont violé les enfants tout partouzant eux-mêmes, à la suite de quoi ils ont assassiné une petite fille âgée de 4, 5 ou 6 ans.
 
Encore une fois, Sarah interroge ses enfants séparément, en filmant l’entretien. Ils expliquent que la petite fille était déjà là quand ils sont arrivés dans la villa, et qu’elle n’était pas habillée. Elle a d’abord été attachée par les poings et les hommes l’ont violée par devant, ce qui a beaucoup étonné Thomas qui ne comprend pas comment on peut faire, car il se prenait lui-même comme modèle. Ensuite, les enfants disent que leur père a coupé les deux mains de la petite fille, qui n’est pas tombée dans les pommes tout de suite. Il lui a ensuite coupé les pieds, puis lui a enfoncé le couteau dans le cœur. Enfin, il a fini par lui couper la tête. Etaient présents, semble-t-il, cinq hommes et cinq femmes, probablement cinq couples, plus leur père. 
 Pendant que la petite fille pleurait et demandait pitié, les hommes se moquaient d’elle. D’après Thomas, une maman qui assistait à la scène pleurait. Tout cela, comme d’habitude, a été filmé et pris en photo. L’enfant coupée en morceaux a été jetée dans un sac poubelle, qu’ils ont vidé dans un trou creusé par Marc et d’autres hommes dans la forêt.
 
Ensuite, vers 17h 30 et à la nuit tombée, le père a emmené les enfants dans un karting.
Les enfants ont indiqué à leur mère le chemin pour se rendre à la villa en question lorsqu’ils sont passés en voiture au rond-point d’où part ce chemin. Cette villa n’est autre que la maison construite quatre ans plus tôt par Marc quand il travaillait pour une entreprise située à côté. La villa appartient à Zébulon, et Marc l’avait montrée à Sarah car elle était particulièrement luxueuse, avec notamment une salle de cinéma et une très  grande piscine. Les trois enfants ont également indiqué le chemin dans la forêt où la petite fille a été enterrée.
 
Sarah montre la vidéo à un ami policier qui la trouve crédible et lui enjoint de l’accompagner avec les enfants à la Brigade des Mineurs de Toulon. Sarah ne veut pas mais Marie insiste en lui disant que si on n’essaye pas on ne peut pas savoir s’il se passera quelque chose. La date du 9 février est convenue pour parler à la police.
Au cours de ce même mois de janvier 2009, Marc se rend chez le Dr Trafalgar pour lui demander de faire une attestation affirmant que l’entourage de Sarah est une secte. Un thème dont on va réentendre parler dans le cadre de la stratégie qui consiste à faire passer Sarah et ses proches pour des fous, adepte d’une secte qui s’appellerait « les adorateurs de la Vierge ».   
 
2.      La série de meurtres d’enfants

Le 3 février 2009, John se rend pour la première fois chez le Dr Trafalgar afin de la prendre comme médecin traitant. A la fin de la consultation, il lui annonce qu’il est le beau-père de Sarah dont les enfants ont bien des malheurs. Elle sait dit-elle, elle est au courant des suspicions de viols sur les enfants, mais elle ne peut pas les interroger hors de la présence d’un adulte. John dit alors qu’il y a plus grave et évoque le meurtre du petit garçon et de la petite fille deux semaines plus tôt, ce qui ne semble pas émouvoir le médecin qui est pourtant aussi le médecin traitant des enfants.

Deux jours plus tard, le directeur de l’école des enfants appelle Marc dès le matin car Hugues est malade. Il se rend donc chez le Dr Trafalgar avec le petit, et elle lui donne deux semaines d’arrêt de l’école. Hugues a ensuite raconté cette visite à sa mère le lendemain, tant cela l’a perturbé. Dès que lui et son père sont entrés dans le bureau du médecin, celle-ci a dit à Marc « ils sont au courant de tout », ce à quoi le père demande comment elle le sait. Elle répond que c’est John qui lui a parlé, et se tourne vers Hugues en lui demandant « c’est toi qui a parlé, p’tit con ? ». Leur père et le médecin auraient ensuite évoqué les meurtres, et Trafalgar de commenter en déclarant « c’est bien ! il a du y avoir beaucoup de sang alors ! ». Les termes « p’tit con » et « c’est bien » ont réellement choqué le gamin.
 
Le même jour, Marie qui trouve une photo où elle figure sur les épaules de son père, a gribouillé le visage de son père, puis l’a déchirée et découpée, en déclarant qu’elle ne voulait plus porter son nom.  
Toujours ce 6 février, John se rend pour la deuxième fois chez le Dr Trafalgar, sans rendez-vous. Les enfants ne veulent pas l’accompagner, et disent qu’ « elle est avec papa ». Marie rappelle que Trafalgar a dit en décembre 2008 à leur père « je suis avec vous ».
 
Le 8 février, les enfants parlent à un ami de la famille, en l’absence de leur mère. Celui-ci prend des notes, desquelles il ressort que les enfants ont dit que Mme Vignoble a été présente lors d’au moins un meurtre d’enfant, de même que M. Heinekein, la propriétaire d’un camping du coin qu’on appellera Nathalie CAMPING et son mari, la mère d’une copine et les deux parents d’un copain d’école. Ils disent aussi que Denis et leur père, présents également, les ont menacés de mort, et évoquent une soirée chez leurs grands parents paternels, lors de laquelle ils auraient assisté à une orgie familiale, en présence des grands parents et de leurs oncles.
 
Le lundi 9 février 2009 Sarah se rend donc à Toulon pour que les enfants racontent ce qu’ils disent subir et voir. Les enfants sont entendus et filmés, sans précautions compte tenu de leur âge (Thomas 4 ans ½, Hugues 6ans ½, Marie 7 ans ½). Aux dires de la policière qui parle avec Sarah, Marrie et Hugues ont parlé des meurtres auxquels ils ont assisté et des viols. On demande à auditionner Sarah, qui refuse, considérant que ce sont aux enfants de s’exprimer. 

L’ami qui avait reçu la veille les confidences des enfants a été entendu également, de même que Béatrice, qui a été interrogée uniquement pour savoir ce qu’elle pensait de Marc. Elle n’en a dit aucun mal pour ce qu’elle en avait vu. Le soir, on a interdit à Sarah de déposer une main courante.
Ces auditions filmées sont aussitôt transmises au procureur de Toulon à qui Sarah a demandé une audience en urgence pour lui demander de s’occuper de cette affaire. Il lui a dit de lui faire un courrier en ce sens, ce qu’elle a fait immédiatement. Malgré cela il a transmis les auditions au procureur de Draguignan. Aucune suite n’est apportée à ces révélations. Aucune transcription ni mention de ces vidéos ne sera faite avant 2011. Et malgré ses nombreuses demandes au procureur et aux juges intervenant dans cette affaire Sarah n’a encore jamais pu en avoir connaissance en septembre 2011.

Le soir il a été interdit à Sarah de déposer une main-courante.

Le lendemain, la protection judiciaire de la jeunesse de Toulon écrit que Béatrice est venue au service avec ses petits enfants et « deux ou trois adultes amis de la famille », et a évoqué un réseau pédophile devant ses petits enfants. En réalité, elle se trouvait seule dans le bureau, pendant que les enfants attendaient dans le hall avec deux amis.
 
Le 11 février, le Dr Trafalgar dépose auprès du gendarme A. de la Brigade de Recherches de St Tropez, afin de lui signaler que John lui a parlé de deux meurtres d’enfants, du 30 novembre 2008 et du 17 janvier 2009, et que lui et Sarah sont venus la voir avec les enfants. Cela est forcément faux, puisque John a été la voir pour la première fois bien après la dernière visite de Sarah[1].
 
Trois jours plus tard, le Dr Trafalgar est entendue à la Brigade de Recherches de St Tropez. Elle explique que John est venu la voir officiellement pour la consulter, mais qu’en réalité c’était pour savoir ce qu’elle avait dit au sujet des enfants. Elle précise que John a mentionné deux assassinats dont lui aurait parlé Hugues « entre septembre et octobre 2008 », perpétrés par des amis de leur père. Elle relate les détails dont John lui a fait part. Elle écrit  « A en juger par le comportement de ce Monsieur et sa façon de relater les faits, je l’ai trouvé crédible, même si j’ai pris ses propos avec un certain recul connaissant cet individu qui occupe une place importante dans la secte ‘les adorateurs de la vierge’ », puis que Sarah « est adhérente, selon une rumeur, d’une secte dénommée ‘les adorateurs de la vierge’. D’après ces personnes, la vierge se serait réincarnée dans une personne vivant à Beauvallon,  officie comme gourou ». Elle parle ensuite des meurtres, et précise « je tiens à signaler que plusieurs procédures ont déjà été intentées à l’encontre de [Marc]  par son ex belle famille pour des histoires de sévices sexuels sur les enfants ».
 
14 février 2009 : 3e, 4e, 5e meurtres d’enfants. Trois enfants d’un coup, deux fillettes et un garçon.
Les faits se sont produits chez Denis. On a obligé les enfants à manger les yeux des trois victimes.
 
 
 
 
Entre le 9 et le 28 février : 6e meurtre d’enfant. Il s’agit d’une petite fille, chez Zébulon.
Pour la première fois, Marc a obligé ses enfants à porter des coups de couteau à la victime, après l’avoir giflée et battue, sous la menace de les tuer s’ils ne le faisaient pas.
Marc aurait ensuite étranglé la petite fille, avant de l’égorger.
Etaient présents sept hommes et sept femmes, dont leur père, Denis, Heineken, Mme Vignoble.
 
 
Le 20 février, nouvelle audience, en appel des décisions du juge des enfants, avec le juge P. Sarah demande un renvoi car elle souligne que son avocat (qui est absent mais lui coûte quand-même 2.500€) n’a pas pu prendre connaissance du dossier en temps utile, et parce qu’elle voudrait que les enfants soient présents et représentés par un avocat. Mais, l’audience se tient quand-même.
 
L’APERS (Association de Promotion et de Réinsertion sociale, d’Aix-en-Provence) est mandatée par le juge de la chambre spéciale des mineurs de la Cour d’Appel d’Aix-en-Provence, M. P, pour faire un rapport sur le contexte de l’affaire et devenir l’administrateur ad hoc des enfants.
 
Durant l’audience, le juge P. s’est montré particulièrement odieux, et les avocats présents ont confié à Sarah qu’ils n’avaient jamais vu cela.
 
Au final, le juge estime que les enfants sont « sous pression », et en attendant l’audience du 17 avril suite au renvoi, ils ne pourront voir (ainsi que l’a décidé le juge P.) que les médecins désignés par le juge Bolero.
 
Le soir de ce vendredi 20 février, Sarah passe chercher ses enfants à la sortie de l’école, mais le directeur lui remet un fax du juge Bolero reçu dix minutes plus tôt, qui change la façon de calculer les week-ends de garde de la mère. Elle n’aura donc pas ses enfants ce week-end là, mais celui du 28. Elle ne les aura que le 28 février ; à ce moment les enfants n’auront pas vu leur mère pendant 3 semaines. 
Le 4 mars, Thomas fait un dessin au sujet du meurtre des trois enfants.
 

 
Les ronds rouges, ce sont trois enfants qui ont été tués, violés, mis tout nus et suspendus à une branche par les poignets (on leur avait coupé les mains). Le petit garçon était au milieu, une petite fille de chaque côté. Les adultes les ont ensuite dépecés pour être en partie mangés. On a obligé Marie à manger un morceau de cervelle de la petite fille, on a fait cuire des yeux pour les donner à manger aux enfants, et une partie de la chair a été mise au congélateur par Marc. Quant aux enfants, on les a laissés accrochés par les poignets, sans jambes ni mains, le tronc ouvert.
Le bonhomme à gauche du dessin, c’est Nathalie CAMPING, qui était présente.
C’est ce dessin que Marie et Hugues expliquent à leur tour dans une vidéo longue et pénible, où ils finissent par raconter le déroulement des faits.
 

Les 7 et 8 mars, John et Béatrice sont convoqués par le gendarme A., à la Brigade de Recherches de St Tropez. Il leur dit que ladite convocation fait suite à un signalement du Dr Trafalgar et à la lettre de Sarah à Sarko le 12 décembre 2008, celle qui a été renvoyée au procureur de Draguignan.
 
Le 13 mars, Sarah s’attendait à avoir ses enfants pour le week-end, en fonction du nouveau mode de calcul, mais encore une fois, quand elle se présente à l’école, elle reçoit un appel de M. Heineken, qui lui explique que le juge Bolero a envoyé un fax pour dire qu’on revenait au vieux mode de calcul, avant le fax du 20 février, donc elle n’a pas les enfants. Le juge refera le coup du changement du mode de calcul pour le week end du 17 avril. 

Le 22 mars, après une balade en forêt avec les enfants et un ami, les grands parents ont tenté de les emmener sur les lieux du meurtre du 30 novembre 2008. L’ami présent avait justement suivi Marc et les 4x4 jusqu’à cet endroit de la forêt, ce jour-là. Au moment où la voiture s’approche de l’endroit, Marie a hurlé et crié qu’il ne faut pas aller là, qu’ils n’en ont pas le droit.
 
 
Le 27 mars 2009 : 7e, 8e, 9e meurtres. Trois enfants, deux garçons et une fille.
Les faits se déroulent chez Nathalie CAMPING.
 
 
Le 30 mars, John tente de déposer une plainte contre Heineken pour dénonciation mensongère et calomnieuse dans un rapport qui a servi à fonder la décision du Juge des enfants du 4 novembre 2008, à la suite de laquelle les enfants ont été confiés à leur père une année de plus.
Le gendarme A. n’a pas voulu prendre la plainte de John, et s’est contenté de la signaler, dit-il, dans son rapport, dont la famille n’avait toujours pas eu connaissance fin août 2011. John finit donc par aller porter plainte à Nice le 15 juin. 
 
Le 2 avril 2009 : 10e meurtre d’enfant, tué au couteau chez Denis.
 
 
Le 5 avril, un ami de la famille est présent chez Sarah, avec les enfants. Il apprend de leur bouche qu’ils ont été attachés pour la première fois lors du triple meurtre chez Nathalie CAMPING. Il remarque aussi « qu’ils se reprenaient les uns les autres quand l’un d’entre eux faisait une imprécision sur un détail ». 
 
 
13 avril : 11e et 12e meurtres : deux enfants, tués chez Marc.
 
 
 
Le 18 avril : 13e, 14e, 15e meurtres.
 Trois enfants, deux garçons et une fille, tués par balles tous les trois, chez Zébulon. Heineken était présent, et Nathalie Camping prenait des photos.
 
 
Le 20 avril, John se rend pour la troisième fois chez le Dr Trafalgar, et enregistre la discussion. Il félicite le médecin d’avoir averti la gendarmerie au sujet des meurtres commis par Marc. Il lui dit qu’elle a « piégé [Marc] de façon merveilleuse avec le ‘ils sont au courant de tout’ ». Trafalgar admet aussi que Marc a dit que c’était bien lui l’auteur du ou des meurtres, et que c’est encore lui qui lui a demandé « comment tu sais ça ? » lors de la consultation avec Hugues le 5 février 2009.
 
 
Le 21 avril : 16e meurtre, d’un petit garçon tué par balles chez Marc.
 
 
Le 30 avril, John se rend pour la quatrième fois chez le Dr Trafalgar, avec les trois enfants qui ont contracté des bronchiolites chez leur père, mais celui-ci n’a pas jugé utile de les faire soigner. C’est la seule fois où John va chez ce médecin avec les enfants, et Sarah n’est pas là. On le précise, car le médecin affirme le contraire. 
Le dimanche 3 mai 2009, Thomas qui s’était plaint depuis le début des vacances avec sa maman, sept jours auparavant, d’avoir des douleurs au ventre, s’est plaint de piqûres dans les fesses. Sarah constate alors qu’il a l’anus fortement dilaté et enflammé. Elle constate la même chose chez les deux autres enfants. Elle prend alors des photos, pour faire valoir la réalité des viols sodomiques  que les enfants disent subir.
 
Le week-end suivant, Marc ne laisse pas les enfants à Sarah. Tout comme les week-ends du 13 au 15 mars 2009, du 17 au 19 avril 2009, du 15 au 17 mai et du 22 au 24 mai. Durant chacun de ces week-end, Sarah n’a jamais pu joindre ses enfants. Elle finit par porter plainte, mais elle sera classée sans suite. Marc ira même jusqu’à déscolariser les enfants pendant 11 jours en mai 2009, sans avoir prévenu l’école et sans justification. Sa voiture n’est pas chez lui, d’après ce qu’ont pu en voir Sarah et ses proches. La période de cette absence de l’école (du 15 au 25 mai) correspond à celle où se déroulait le Festival de Cannes (du 13 au 24 mai 2009), à quelques dizaines de kilomètres de là…
 
3.      Le père contre attaque 

Sarah tente d’alerter les médias, notamment une télévision locale, au sujet de son affaire. Si la journaliste qui la rencontre est prête à travailler dessus, ce n’est pas le cas de son supérieur qui estime que tout cela n’est qu’affabulation, et qu’on connaîtrait le fin mot de l’histoire avant le 26 mai, date du jugement en assistance éducative rendu par le juge Bolero. 

Mi-mai, Marc introduit une requête auprès du juge des enfants de Draguignan pour que le droit de visite de Sarah s’exerce en un point-rencontre afin « que cessent les manipulations dont les enfants sont l’objet, outre la suppression de son droit d’hébergement» et dépose plainte auprès du Procureur pour dénonciation calomnieuse contre Sarah pour sa lettre à Sarko et contre sa mère et son beau-père suite à leur interrogatoire par les gendarmes.
 
Le 25 mai 2009 a lieu une nouvelle audience chez le juge des enfants Boléro, en l’absence de Sarah qui n’a reçu la convocation que le lendemain. D’après son jugement, le Dr Trafalgar a été entendue et a évoqué des pressions psychologiques sur les enfants, et a dit que John et Sarah ont évoqué devant elle des scènes de sévices et tortures, et qu’ils ont demandé aux enfants de confirmer leurs dires. L’institutrice de Thomas a également été entendue, et s’est dite inquiète pour « la sécurité affective » de Thomas, ajoutant que « rien dans les accusations portées par la mère » n’est « confirmé par les paroles de l’enfant ». Elle a aussi dit que Thomas a dit que sa maman « croit des choses » et qu’il aurait ajouté que « c’est pas vrai ». Lors de l’audience, Marie aurait dit qu’elle était obligée de mentir.
 
Le juge, pour fonder sa décision, reprend les déclarations de TRAFALGAR considérant que les enfants sont sous pression et « contraints à devoir répéter ou entendre des accusations graves contre leur père, combinant sévices sexuels, tortures ou meurtres d’enfants », « que John ainsi qu’une bonne dizaine de membres d’un groupe de croyance auquel il appartient, lui ont également dit qu’au sein de ce groupe, les enfants sont filmés et doivent décrire des scènes de meurtres et sévices à l’ensemble des membres du groupe, avec détails fournis par Marie et Thomas »  et les déclarations de l’institutrice de Thomas qui dit que l’enfant ne confirme en rien les accusations. ll s’appuie également sur l’écrit de la protection judiciaire de la jeunesse de Toulon selon lesquels Béatrice aurait évoqué les meurtres devant les enfants quand elle est venue la voir dans l’après-midi du 9 février 2009.
 
On souligne encore que lors de l’audience, Marc a fait état des « multiples plaintes et procédures dont il est sujet, qui se traduisent pour les enfants par des auditions dans les locaux de police, de justice et de santé qui ne peuvent que les déstabiliser ».
L’ADSEAV considère qu’elle doit  poursuivre son assistance  éducative en milieu ouvert (AEMO) et est favorable à l’instauration d’un point-rencontre pour la mère.  

Au final, le juge suspend le droit de visite et d’hébergement de la mère et le remplace par un droit de visite en lieu médiatisé, qui ne sera jamais mis en place. L’AEMO continuera d’être exercée par l’ADSEA du Var (Association Départementale de Sauvegarde de l’Enfance, de l’Adolescence et des Adultes en difficulté du Var).
Le 29 mai, Béatrice et Sarah croisent par hasard les enfants et leur père en ville, vers 23h. Elles ont à peine le temps de leur parler que Marc va chercher un de ses amis et reviennent, alcoolisés, pour agresser et rouer Béatrice de coups sur la voie publique, en hurlant et en la menaçant de mort. Elle reçoit 150 jours d’ITT, et dépose une plainte qui est classée sans suite deux mois plus tard[2].

Pendant que tout part en vrille, Sarah tente d’infirmer les faux témoignages, comme celui du directeur de l’école des enfants, celui de Heineken ou du Dr Trafalgar.

Le directeur de l’école, par exemple, a dit que Béatrice amenait les enfants à l’école tous les lundis matins quand Sarah en avait la garde, un témoignage qui a servi à étayer le jugement de Bolero pour ne pas remettre les enfants à Sarah et les maintenir chez le père. Quand elle tente de lui demander d’attester sur les mensonges de Monsieur Heineken, le directeur répond qu’il lui faut l’autorisation de sa hiérarchie, que Sarah tente de joindre alors. On lui répond d’envoyer un courrier, et on ajoute que de toute manière, des affaires de pédophilie comme la sienne il y en a à foison, ça fait légion !

Sarah veut aussi faire analyser les dessins des enfants, et en envoie quelques uns à une spécialiste, plasticienne arthérapeute, qui répond de manière très mesurée car elle n’a pas vu les enfants réaliser lesdits dessins. Elle conclut toutefois que « ces enfants sont ou ont été en DANGER » (en majuscules dans la lettre qu’elle rédige). Elle observe que les dessins de Thomas datant du mois d’avril 2009 « sont très préoccupants, très explicites, et à [son] avis il est difficile d’inventer de genre de dessin sous influence ». Elle écrit aussi que les enfants n’ont pas pu « inventer spontanément ce genre de dessins à leur âge, excepté s’ils ont entendu, vécu ou vu des gestes ou attitudes pornographiques ». 
Le 11 juin John se rend pour la cinquième et dernière fois chez le Dr Trafalgar en compagnie du frère de Béatrice. John lui remet une lettre de Sarah qui la met en porte à faux, et que Trafalgar donne ensuite à la gendarmerie. Au cours de l’entretien, le Dr Trafalgar reconnait qu’elle n’a jamais vu ensemble Sarah, John et les enfants. Et elle les met dehors d’un coup, soudain très pressée, sans les faire payer. 

Quelques jours plus tard, John va porter plainte contre le Dr Trafalgar et contre Heineken pour dénonciation mensongère et calomnieuse auprès du parquet de Nice, et remet les CD Rom des visites qu’il a enregistrées chez le Dr Trafalgar, le gendarme A. de St Tropez ayant refusé de prendre sa plainte..  

De son côté Béatrice porte une autre plainte au tribunal de grande instance de Nice pour dénonciation calomnieuse, contre Mme Marquez, une éducatrice de la protection judiciaire de la jeunesse de Toulon[3], qui a déclaré au juge des enfants de Draguignan que Béatrice avait évoqué les meurtres d’enfants et le réseau pédophile devant ses petits-enfants, lors de sa visite du 9 février 2009. Ce jour-là, elle s’était rendue dans le bureau de Mme Marquez en laissant les enfants dehors en compagnie de deux amis. Le juge Bolero s’est en partie appuyé sur cette déclaration pour supprimer le droit de visite et d’hébergement de Sarah. Deux ans plus tard, la famille n’avait toujours aucune nouvelle de ces plaintes, à part qu’elles ont été renvoyées au parquet de Draguignan. 

Le 16 juin, Sarah, sa mère et John sont placés en garde-à-vue, à la suite de la plainte de Marc contre eux pour dénonciation mensongère et calomnieuse. Toute la gendarmerie est fermée au public ce jour-là, tant l’arrestation des trois calomniateurs est un évènement pour les pandores. De nombreux gendarmes de Marseille, Paris et St-Tropez ont même fait le déplacement pour l’occasion.
Pendant que Sarah, John et Béatrice sont au poste, on va fouiller leur domicile, et les gendarmes y prennent des documents pouvant être utiles à la défense, tels que des courriers, des dessins des enfants, des actes judiciaires, des photos... Ils passent la nuit en cellule, chacun dans une gendarmerie différente :  Grimaud, St-Tropez, Ste-Maxime. A la fin, on les amène chez le procureur à Draguignan puis chez la juge des libertés, et les trois sont placés sous contrôle judiciaire, confié à la gendarmerie de St Tropez. Celui-ci durera jusqu’au 10 décembre 2009, date qui était prévue pour le jugement sur le fond de ces accusations. 

Avec le contrôle judiciaire, les trois sont contraints à suivre des soins «  à caractère psychiatrique au besoin sous le régime de l’hospitalisation », mais surtout ont leur interdit de voir les enfants, d’entrer en contact avec eux, ou d’approcher de leurs écoles et du domicile de Marc. Dans son rapport, le gendarme A. écrit que le Dr Stravinsky est revenu sur ses conclusions suite à l’examen de Marie en juillet 2008. Or, par mail du 9 novembre 2009 il assure à Sarah n’avoir jamais fait cela.

Le 30 juillet 2009, c’est l’audience au tribunal correctionnel de Draguignan pour la dénonciation calomnieuse à l’encontre de Sarah, de John et de Béatrice. L’affaire est renvoyée au 10 décembre 2009, le juge ordonne une expertise psychiatrique des trois et le contrôle judiciaire est maintenu.

Le 13 novembre, le juge Bolero rend son jugement au sujet de l’assistance éducative. L’ADSEA du Var, chargée du suivi des enfants, rédige un rapport sur lequel s’appuie en grande partie le jugement. Sarah n’a pas été interrogée, et le père a dit qu’elle et sa mère tentaient souvent d’approcher les enfants. On peut lire dans le rapport de l’ADSEA qu’au retour des vacances, ils ont « trouvé les trois mineurs reposés, souriants et nettement plus sereins », qu’ « à aucun entretien ils n’ont parlé de leur mère et de l’un des membres de la cellule maternelle », et l’ADSEA affirme qu’il en va de même à l’école des petits.  
On en rajoute une couche plus loin : « nous ne pouvons que constater que depuis la suspension des droits de visite et d’hébergement puis, de l’interdiction de toute proximité des membres de la cellule maternelle, les trois enfants sont maintenant beaucoup plus sereins et visiblement hors des tourments et déstabilisation subis auparavant ». On recommande la poursuite du point rencontre jusqu’au jugement pour la dénonciation calomnieuse. On  estime que la « prise en charge paternelle est adaptée », que les enfants sont hors de danger, que « le lien au père apparait positif et rassurant ». On observe que Hugues « n’a plus de trouble du comportement ni d’agitation », que Thomas « s’épanouit pleinement ». 

Le juge souligne que selon lui, Sarah n’a pas remis en question son comportement, c’est-à-dire qu’elle n’a pas retiré ses accusations contre Marc, ce qui, selon le juge, nuit aux enfants. Il maintient donc la résidence des enfants chez leur père pour une année de plus, renouvelle l’AEMO, et confirme la suspension du droit de visite de Sarah jusqu’au jugement.

Début décembre, John, Béatrice et Sarah subissent l’expertise psychiatrique dans le cadre de la plainte de Marc, par un psychiatre expert auprès de la cour d’Appel d’Aix-en-Provence. Il conclut pour chacun des trois  qu’il n’y a aucune pathologie, mais que « la recherche de la vérité doit passer dans un premier temps par la mise en évidence des viols. C’est cette information essentielle qui permettra dans un second temps d’analyser avec plus de précisions le caractère réactionnel des différentes manifestations cliniques, psychologiques et psychiatriques des différentes personnes impliquées dans cette affaire ».  

Ce médecin, à qui la famille a montré tout le dossier, dont les photos des anus dilatés des enfants, recommande de faire une échographie ou une IRM des voies anales des enfants avec une expertise d’un  médecin légiste expert auprès d’une Cour d’Appel.  Même plusieurs années après un viol, on peut retrouver les traces au niveau du sphincter interne obligatoirement déchiré. Mais, l’examen des enfants que recommande le médecin n’a jamais été ordonné.
Le médecin souline également « l’importance du certificat circonstancié réalisé par [son] confrère » le Dr Stravinsky, qui « conclut à la réalité clinique des troubles psychologiques présentés par [Marie], et aux complications induites par la séparation d’avec sa mère. Ses conclusions renforcent l’hypothèse de la corrélation avec une situation d’abus sexuels ».
 
Le 10 décembre, c’est l’audience pour la dénonciation mensongère et calomnieuse suite à la plainte de Marc, qui s’est constitué partie civile. Car, on reproche à Sarah, à sa mère et à John d’avoir « dénoncé mensongèrement à Caspar_David_Friedrich.jpg l’autorité judiciaire ou administrative un crime ou un délit, en l’espèce des meurtres et viols d’enfants, et ainsi exposé les autorités judiciaires à d’inutiles recherches », et tout cela « en sachant que ce fait était totalement ou partiellement inexact ». Le rapport d’expertise dans les mains, la juge déclare carrément qu’elle ne peut pas juger, peut-être, comme il le semble aux incriminés, parce que ledit rapport ne va pas dans le sens voulu ?
 
Elle réclame donc une nouvelle expertise psychiatrique, et les avocats proposent d’envoyer l’affaire à l’instruction pour éviter des renvois multiples. Le Procureur se lève et approuve le renvoi. On lève le contrôle judiciaire.

Fin décembre 2009, par jugement de Bolero Sarah obtient le droit d’aller voir ses enfants au point rencontre, un après-midi par semaine. Puis vient le jugement du juge aux affaires familiales du TGI de Draguignan, le 29 janvier 2010, suite à la requête de Marc, qui réclame que la résidence des enfants soit transférée chez lui définitivement, et « offre que la mère bénéficie d’un droit de visite en point rencontre ». 

Le jugement note que les enfants ont été soumis par leur mère et son entourage à « des pressions psychologiques qualifiées de lourdes », qu’ils ont trouvé chez leur père une stabilité affective, une présence attentive et des soins appropriés » qui leur procurent un « développement harmonieux ». Au final, le jugement contredit celui du 18 novembre 2005 : la résidence principale des enfants est fixée chez le père, et Sarah n’a plus qu’un droit de visite et d’hébergement les 1er, 3e et 5e week-end du mois et la moitié des vacances scolaires de plus de cinq jours. Elle doit aussi verser 150€ par mois pour ses enfants. Tout cela reste bien sur sous réserve d’un jugement contraire du juge des enfants. 
Sarah a interjeté appel dudit jugement, mais la Cour d’Appel l’a confirmé en mai 2011. 
Le 6 février 2010, la juge d’instruction de l’affaire de la dénonciation calomnieuse convoque Sarah, sa mère et John en qualité de témoins assistés, et ordonne une expertise psychiatrique pour chacun d’eux, par deux experts psychiatres de l’hôpital Ste Marie de Nice. Huit mois plus tard, elle leur faut parvenir les conclusions des experts psychiatres, qui ont conclu à « un délire collectif pour chacun des trois au moment des faits ». Ils ont donc tout trois répondu en s’étonnant de ces conclusions au vu de l’ensemble des pièces communiquées à ces experts qui sont des preuves indiscutables montrant qu’il y a eu des viols et des meurtres d’enfants. Finalement, Béatrice ne sera pas mise en examen, elle sera seulement témoin assisté. 
En février et mars 2010, Marc n’amène les enfants au point rencontre que deux fois sur les sept prévues.

Le 14 juin 2010, le juge Bolero suspend la mesure d’assistance éducative, si bien que c’est le jugement du JAF du 29 janvier 2010 qui s’applique et Sarah a le droit d’avoir ses enfants un week-end sur deux. Ca ne plaît pas à Marc, qui se dit traumatisé, et ne veut pas que Sarah puisse voir les enfants seule. Il fait donc appel pour demander le rétablissement de l’AEMO et l’exercice du droit de visite en point-rencontre pour la mère.

Pendant six mois, jusqu’à une future décision en appel en janvier 2011, Marc ne remet jamais les enfants à sa mère, ni les week-ends ni pendant le mois d’août. Quand elle doit venir les chercher à la sortie de l’école le vendredi soir, Marc ne les scolarise tout simplement pas. Sarah a porté une plainte pour pas moins de dix-sept non représentations d’enfants, qui a été classée sans suite comme les autres, par le Procureur. Sarah a aussi fait citer directement Marc devant le tribunal correctionnel, mais le président du tribunal ne l’a pas laissée parler, puis a prononcé une relaxe pour Marc. 
Si Sarah a pu avoir ses enfants le week-end du 3 au 6 septembre 2010, c’est tout simplement parce que Marc avait oublié qu’elle devait les héberger, si bien qu’il les a amenés à l’école ce jour-là.
 
4.      Ca continue 

Le 14 janvier 2011, le juge P. de la Chambre Spéciale des Mineurs de la Cour d’Appel d’Aix-en-Provence rend son arrêt, suite à l’appel de Marc et à l’audience du 10 décembre. Sarah a encore réclamé au juge les vidéos des auditions des enfants réalisées à la Brigade des Mineurs le 9 février 2009.
Comme d’habitude dans cette affaire, la décision va complètement dans le sens de Marc : la Cour estime que l’arrêt de l’AEMO a été « prématuré » et le point-rencontre un samedi sur deux est rétabli, de même que la mesure d’assistance éducative. Logique, la Cour reprend exactement les mêmes témoignages, et minimise ou ne tient pas compte des éléments apportés par la famille. Sauf que cette fois, on a ressorti un rapport de 2008 d’un expert qui a décelé une « névrose obsessionnelle » chez Sarah, puisqu’elle a persisté à croire à des abus sexuels.

Dans l’arrêt, on nous explique que Sarah, après avoir dénoncé les faits sur Marie, est devenue « très excitée » et « menaçait de faire intervenir la presse ou des gens haut placés », qu’une « enquête »  a été« diligentée » : l’enfant a été examinée par le Dr Carton « qui ne relevait aucune trace d’agression sexuelle, mais constatait un désordre psycho affectif de l’enfant ».
 
On nous dit que l’enquête a été poursuivie par la gendarmerie de Bandol, et que lors de son audition, « Marie ne faisait pas état d’agression sexuelle ». Puis, que le Dr Benali l’a aussi examinée, et qu’elle a trouvé Marie « bien développée, sans trouble de la personnalité, et qu’elle ne présentait pas de troubles consécutifs à un éventuel abus sexuel ». Par contre, Sarah se serait montrée « agressive », anxieuse, et a parlé des abus commis sur Thomas. S’ensuit l’opération ‘Sainte Baume’, pour un placement provisoire des enfants.
On évoque l’examen psychiatrique de Sarah réalisé par le Dr KOVAKS  le 24 mars 2008, qui conclut que Sarah « présentait une névrose obsessionnelle, actuellement pas décompensée, sans pour autant remettre en cause ses capacités éducatives ». Le même a conclu que Marc ne présente de son côté « aucun trouble notable et une personnalité équilibrée ».  

Puis on passe à l’examen du Dr Stravinsky, qui a constaté « chez Marie un état de stress traumatique évolué vers un trouble anxio dépressif invalidant » et que cela pourrait être « la conséquence d’un abus sexuel survenu en octobre 2007 ». On précise bien qu’il s‘agit –forcément ?- de faits remontant à octobre 2007, et qu’il n’y avait donc pas de faits nouveaux justifiant de revoir l’affaire Néanmoins une nouvelle expertisepar le Dr Benali sera ordonnée. Elle a conclu dans son rapport du 3 novembre 2008 que tout allait bien.
 
On explique que le juge des enfants a estimé que les « affabulations en angoisses maternelles » de Sarah nuisaient aux enfants, et qu’ils ont donc été maintenus chez leur père.
« Par jugement du 26 mai 2009 », lit-on encore dans cet arrêt du juge P., « le juge des enfants de Draguignan constatait, de façon particulièrement circonstanciée, que les trois enfants étaient soumis à des pressions psychologiques lourdes et intolérables de la part de leur mère, de leur grand-mère maternelle et son compagnon qui constituent pour ces trois jeunes enfants un péril et un danger conséquent », que les enfants étaient obligés à témoigner contre leur père etc. Le droit de visite et d’hébergement de la mère a été supprimé. 

On évoque les poursuites engagées par le procureur de Draguignan pour dénonciation calomnieuse et mensongère de crimes ou délits, le placement sous contrôle judiciaire avec l’interdiction de voir les enfants.
 
On estime que malgré des investigations jugées « complètes », « les accusations portées contre le père n’ont pas été confirmées ». En plus, selon le juge, Sarah, Béatrice et John ont évoqué les pires faits devant les enfants « sans considération » pour « la nécessité de les préserver d’entendre de véritables scènes d’horreur ». On ajoute que les enfants sont très bien chez leur père, d’après le rapport de l’ADSEA du 27 mai 2010 rédigé par Mme Vignoble.
  
On aura compris l’atmosphère de suspicion qui régnait à l’encontre de Sarah au fil des différentes audiences pour la garde des enfants.
Conclusion du juge, à la suite de ces considérations : « Il est aujourd’hui prématuré de laisser les enfants rencontrer leur mère sans la présence d’un tiers, et il est nécessaire de maintenir encore l’organisation de visites en présence d’un tiers ». Résultat, retour au point rencontre pour six mois, suppression du droit de visite et d’hébergement obtenu le 29 janvier 2010.
 
Logiquement, Sarah s’est pourvue en cassation pour absence de fondement puisque la décision n’est motivée que pas des mensonges, mais on le refuse.
caspardavidfriedrich_rockyravine.jpgLe 23 février, Sarah est convoquée par la juge d’instruction L., qui s’occupe de la plainte de Marc pour dénonciation mensongère et calomnieuse. Sarah ne parvient pas à expliquer quoi que ce soit au juge, et finit par être mise en examen. Ce sera le tour de John le 13 avril, sans que la juge ne le questionne vraiment, et encore moins qu’elle ne l’écoute.
 
En avril, on suspend le RSA de Sarah parce que sa mère lui vient en aide financièrement. En août, on menace de lui supprimer la CMU au motif qu’elle dissimule des revenus puisqu’on lui a supprimé le RSA depuis  avril. Le RSA sera rétabli début septembre 2011.
Le 13 mai 2011, la juge L. clôt son instruction et renvoie le dossier au Procureur. A partir de là, Sarah et John ont trois mois pour réclamer de nouveaux actes d’instruction, et c’est ce qu’ils font. Ils écrivent à la juge L., pour lui dire qu’ils n’ont toujours pas reçu le dossier qui les concerne, et qu’ils ne peuvent donc faire aucune observation. Ils aimeraient bien, pas exemple, avoir quelques précisions au sujet des déclarations erronées, pour ne pas dire mensongères de certains intervenants tels le Dr Trafalgar, Mme Marquez ou M Heineken, et visionner l’enregistrement des enfants du 9 février 2009 à la Brigade des Mineurs.
 
Ils réclament donc des confrontations à la juge L., Béatrice demande à rencontrer Mme Marquez, qui a dit au juge Bolero que Béatrice avait parlé des viols et meurtres en présence des enfants. Cette déclaration a contribué à étayer le jugement du juge Bolero qui a retiré les droits de visite et d’hébergement à Sarah, et qui a dit que Marie avait mis en cause sa grand-mère lors d’une audition. Elle demande une confrontation avec Marie pour qu’elle puisse s’exprimer, avec Marc pour qu’il s’explique sur la fois où il l’a agressée avec un copain, et avec les deux experts psychiatres qui ont conclu au délire collectif de Béatrice, John et Sarah.
 
John demande à être confronté au Dr Trafalgar, pour ses déclarations mensongères au Procureur de la République de Draguignan en décembre 2008, pour sa déposition au gendarme Guyot le 14 février 2009, pour son témoignage de janvier ou février 2009 destiné à la Chambre Spéciale des Mineurs de la Cour d’Appel d’Aix-en-Provence à l’audience du 20 février 2009, et pour sa déposition au juge Bolero, qui a donné lieu à la suspension du droit de visite et d’hébergement de Sarah. Il veut savoir aussi pourquoi elle n’a pas parlé aux gendarmes et au juge de la visite de Marc à son cabinet le 5 février 2009 avec Hugues. Il veut aussi voir Marc, M. Heineken et les deux experts psychiatres.
 
Quant à Sarah, elle demande des confrontations avec le Dr Trafalgar, qui a dit qu’elle a parlé de viols et de meurtres dans son cabinet et devant les enfants, avec Marc qui l’accuse de vouloir lui nuire, qui s’est montré violent, sait qu’il est accusé de faits pédophiles sans qu’on ne lui en ait officiellement parlé, qui tente de faire peur aux enfants en disant par exemple qu’il leur interdit de voir leur mère parce qu’elle va les tuer, ou qui leur montre des snuff movie et autres films d’horreur. Elle veut aussi voir les deux experts psychiatres. Et elle demande une fois de plus  les vidéos intégrales des auditions des enfants réalisées le 11 octobre 2007 à la gendarmerie de Bandol et le 9 février 2009 à la brigade des mineurs de Toulon.

Car, les retranscriptions des vidéos des auditions des enfants ne correspondent pas à ce qu’on dit les enfants ensuite. Marie, notamment, a dit qu’elle avait parlé, mais rien n’est mentionné dans la retranscription écrite.
Accessoirement, la la juge d’instruction L. a clairement dit à la famille qu’elle refuserait toute confrontation et qu’elle n’était pas saisie des viols.

Le 9 septembre, Sarah était convoquée chez le juge des enfants de Draguignan, pour savoir si le point rencontre, qui en principe ne doit rester qu’une mesure provisoire, est prolongé. Après un débat au cours duquel Sarah n’a absolument pas été écoutée, le juge décide de poursuivre le point rencontre jusqu’au 13 janvier 2012. Mais, il y a une nouveauté : pour le juge, le problème n'est plus Sarah mais sa mère, qui selon la justice s'introduit dans la vie des enfants. Elle s’est notamment rendue avec eux à la Brigade des mineurs de Toulon, le 9 février 2009, ce qui pour le juge semble inadmissible. Les viols, les films d'horreur montrés aux enfants par le père ? Pour le juge le problème n'est pas là. Il a également été choqué par les photos d’anus dilatés, et pour lui il est « indécent » et « malsain » de prendre de telles photos, d’ailleurs il les retire du dossier.
 
Nous en sommes aujourd’hui là pour ce qui est de l’aspect judiciaire du dossier, et le procès pour la dénonciation mensongère ou calomnieuse de Sarah et John devrait intervenir avant la fin de l’année. Mais, les choses vont très lentement puisque la communication est quelque peu erratique entre les institutions et les accusés.
Pour ce qui est des meurtres d’enfants, quand elle les a interrogés à ce sujet, ses enfants ont dit à Sarah qu’il n’y en a plus eu depuis la série de l’hiver et du printemps 2009. Toutefois, on ne peut en être certains puisqu’elle a eu très peu d’occasions de les voir, et encore moins de leur parler, et que les enfants sont chez leur père et qu’on sait qu’il les a souvent menacés au cas où ils parleraient. 

Et si les enfants ne sont plus confrontés à ces barbaries, ce qui semble être le cas a priori, cela n’implique pas forcément que leur père et ses amis aient arrêté de les pratiquer. Il serait même étonnant qu’ils soient tous passés des pires tortures commises sur des enfants à une abstinence totale en la matière, et cela d’un seul coup.


[1] En effet, la dernière fois que Sarah s’est rendue chez TRAFALGAR, c’était en novembre 2007. La 1ère fois que Jack s’est rendu chez elle c’est le mardi 3 février 2009.
[2] Art 222-11 et 222-12 code pénal : passible d’une peine de 10 ans de prison et 150.000€ d’amende. Car : commis sur personne vulnérable, sur un témoin, victime ou partie civile, par deux personnes.
[3] Au SEAT, le Service de l’Enfance et de l’Adolescence auprès des Tribunaux, de Toulon.



Jeudi 29 mars 2012 4 29 /03 /Mars /2012 09:29


Dans l’affaire du Var, la famille a tenté depuis octobre 2007 d’alerter toutes les autorités possibles sur la situation des enfants, jusqu’au président sarkozy. Qui s‘est empressé de transmettre le dossier au procureur, qui s’est fait un plaisir d’attaquer la famille pour dénonciation calomnieuse.
En effet, l'affaire ayant été réglée par des classements sans suite, il n’y a plus le droit de dire que les enfants ont bien été (et sont encore probablement) victimes d’un réseau pédophile. Réseau qui va jusqu’à assassiner des enfants dans les pires conditions, comme nous l’avons déjà écrit ici.
Depuis quelques jours, un CD Rom expliquant toute l’affaire circule. Parmi les candidats à la présidentielle, auxquels le CD a été envoyé, mais aussi des journalistes et autres personnes qui s’occupent de ces affaires de réseaux qui n’existent pas.
Dans ce CD Rom, les noms des protagonistes n’ont pas été effacés. Ni les lieux. Certains sont donc nommés et parfaitement indentifiés par les enfants.
Pourquoi ceux qui cherchent à défendre ces enfants en sont-ils arrivés à risquer le tout pour le tout ? Parce que la Justice n’a pas fait son travail. Ou plutôt si : elle a fait comme dans toutes les affaires de réseaux pédophiles en France, l’étouffement. Pour la justice de notre pays, il faut circuler : il n’y a rien à voir.
Les enfants, eux, n’espèrent même plus aujourd’hui qu’on les écoute, ou qu’on les prenne un petit peu au sérieux.
Ce qu’ils racontent à leur mère, à leur proches, c’étaient juste des sévices et des meurtres d’enfants à tendance satanique, commis dans un petit bled du Var qui s’appelle Cogolin. Et ils disent qui était présent, à chaque fois qu’ils ont pu identifier quelqu’un : maitresses d’école, éducateur, adjoint au maire, proprio de camping, amis du père divers et variés.
Aujourd’hui, donc, aucun des candidats à cette élection ne pourra dire qu’il n’était pas au courant, qu’il « ne savait pas », comme certains l’ont dit pour l’affaire Tristane Banon, par exemple.
Que va-t-il se passer aujourd’hui ? Le pavé est jeté dans la mare. Dans cette affaire, trois enfants ont parlé, et décrit les mêmes faits. Si cette affaire parvient à sortir, il en a beaucoup d’autres à regarder de plus près ensuite. Car on va comprendre qu’en France, les réseaux pédophiles sont une réalité, protégée de manière institutionnelle. Et que pour sortir les enfants de là, il va falloir regarder la réalité en face.

Dimanche 29 juillet 2012    29 /07 /Juil /2012 11:54
Beaucoup d’affaires impliquant des réseaux pédocriminels ont revenir à la surface à la rentrée. Parmi elles, l’affaire du Var, dans laquelle trois enfants sont victimes de leur père et de sa clique, et ont du assister à 16 meurtres d’enfants lors de soirées pédos organisées par Marc et Denis (pseudos), leur père et son meilleur ami.
On a vu que la Justice avait eu des réactions aberrantes à de nombreuses reprises dans cette affaire, jusqu’à poursuivre aujourd’hui la mère des enfants, Sarah, pour fausses accusations et dénonciations mensongères.

On pourrait parler de la brigade de pandores qui est venue chercher les enfants pour les mettre dans un foyer, après quoi Sarah a attendu des semaines pour savoir où étaient ses enfants. On pourrait parler des certificats médicaux mis de côté, des enregistrements de conversations cruciales dont la Justice, dans sa grande sagesse, n’a pas tenu compte.
 
Un CD Rom contenant tout le dossier a été envoyé aux politiques, aux médias, aux professionnels de l’enfance, mais rien ne s’est passé. Silence tonitruant, même si on sait que certains ont cherché à vérifier les faits, et qu’évidemment l’affaire étant vraie, ça craint.
 
Alors l’inaction politique, celle qui permet à des types comme Lang, Cohne Bendit ou Frederic Mitterrand de « faire de la politique », reste le maître mot. Rien ne doit bouger, la société doit dormir tranquille.

Et elle dort bien, c’est une certitude. Pendant que l’été, tout le monde pense à autre chose, le système s’organise pour broyer ceux qui contestent, ceux qui dénoncent, ceux qui veulent sauver leurs enfants. Ce sont des femmes, surtout, et des hommes aussi, qui sont confrontés à des violences sexuelles sur leurs enfants, et qui se font ensuite broyer par la machine judiciaire.

Sarah et le compagnon de sa mère, qui ont tenté jusqu’au bout de faire ouvrir les yeux à une justice sourde, muette et aveugle, ou bien corrompue, la question peut se poser, vont donc se retrouver accusés de fausses accusations et de dénonciations mensongères. Simplement parce qu’ils ont dénoncé ce que tout adulte doit dénoncer : les violences sur les enfants. C’est une obligation légale de dénoncer ces faits. Alors si des familles se retrouvent poursuivies pour avoir dénoncés ces faits de violence, simplement parce que la Justice a classé les plaintes sans suite, où va-t-on ? Quelle mère risquera encore de dénoncer de tels faits sachant que la Justice blanchit les coupables la plupart du temps, et que le pervers peut ensuite se retourner contre elles, avoir la garde des enfants, et obtenir les droits exclusifs sur les enfants ? 

Heureusement, une loi de juillet 2010, dont le tribunal de Draguignan ne semble avoir cure, empêche de telles poursuites.

On notera aussi au passage que la mère de Sarah, qui se bat avec sa fille depuis le début, était considérée comme folle au moment des faits, et n’est pas poursuivie. Serait-ce parce qu’elle était avocate et qu’elle sait quoi répondre à ces accusations aberrantes ?
 
Article 226-10  (Version en vigueur au 19 février 2011, depuis le 11 juillet 2010) 
 La dénonciation, effectuée par tout moyen et dirigée contre une personne déterminée, d'un fait qui est de nature à entraîner des sanctions judiciaires, administratives ou disciplinaires et que l'on sait totalement ou partiellement inexact, lorsqu'elle est adressée soit à un officier de justice ou de police administrative ou judiciaire, soit à une autorité ayant le pouvoir d'y donner suite ou de saisir l'autorité compétente, soit aux supérieurs hiérarchiques ou à l'employeur de la personne dénoncée, est punie de cinq ans d'emprisonnement et de 45000 euros d'amende.
 
La fausseté du fait dénoncé résulte nécessairement de la décision, devenue définitive, d'acquittement, de relaxe ou de non-lieu, déclarant que le fait n'a pas été commis ou que celui-ci n'est pas imputable à la personne dénoncée. 
 En tout autre cas, le tribunal saisi des poursuites contre le dénonciateur apprécie la pertinence des accusations portées par celui-ci.
Vous avez bien lu : pour accuser quelqu’un de dénonciation mensongère etc., il faut que la personne accusée ait bénéficié d’une relaxe ou d’un non lieu, alors que dans notre affaire il n’y a eu que des classements sans suite. Il faut aussi que l’accusé n’ait pas pu commettre les faits. 
Autrement dit, ces poursuites sont illégales. Mais dans cette affaire, on n’en sera pas au premier vice de procédure.

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Le procès pourrait avoir lieu rapidement, d’ici un mois, mais il est aussi possible que les poursuites traînent. Quoi qu’il en soit, nous nous tiendrons prêts. Il est hors de question qu’on bafoue encore une fois les droits des parents protecteurs, nous sommes encore dans une certaine démocratie et il faut la défendre. Accessoirement, au-delà de la situation de Sarah, ce sont les enfants qu’il faut sortir de là.

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